Christine Loir candidate et députée sortante RN s'exprime sur les questions posées par le site evreux-armenie
Dans le cadre des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet 2024, le site d’information « evreux-armenie » adresse un questionnaire aux principaux candidats des législatives en cours sur des questions spécifiques susceptibles d’intéresser son lectorat (plusiuers centaines par jour).Pouvez-vous répondre SVP aux trois questions suivantes afin que leurs réponses soient diffusées (le plus vite est préférable).
Avec nos remerciements anticipés.
Questions aux candidats des législatives 2024 de la première circonscriptions de l’Eure – Normandie.
A l’attention de Madame Christine Loir (Députée sortante)
Madame,
Question 1 : Les menaces qui pèsent sur l’existence même de l’Arménie 30 ans après son indépendance du bloc soviétique (l’Azerbaidjan, soutenu par la Turquie et la Russie, menacent l’Arménie), qu’envisagerez-vous d’entreprendre à cet effet, comme action à l’Assemblée Nationale en cas de victoire ? Prendrez-vous des mesures adéquates au sein de votre bloc parlementaire pour soutenir l’Arménie ?
Christine Loir : Je vous remercie tout d’abord de m’avoir adressé ce questionnaire qui me permet de m’adresser à la communauté arménienne d’Evreux et aux membres de votre association.
Par cette correspondance, et dans ce cadre très particulier des élections législatives, comme citoyenne et candidate à ma réélection, je prends toute la mesure, avec gravité et sincérité, que nous parlons bien là d’hommes, de femmes et d’enfants en souffrance. Nous parlons d’un peuple qui a le droit de croire, d’espérer et de vivre une vie meilleure. Le droit de vivre en paix.
À cet égard et à de nombreuses reprises, mon groupe parlementaire, le Groupe Rassemblement National, présidé par Marine Le Pen à l’Assemblée nationale, a exprimé son plein et entier soutien à l’Arménie et au peuple arménien.
En septembre 2022, alors que les forces armées azéries lançaient une offensive de grande ampleur sur un certain nombre de localités du territoire souverain arménien, nous avions invité le gouvernement à réagir en prenant des mesures fortes, notamment en imposant un embargo sur les ventes de technologies militaires à l’Azerbaïdjan.
Question 2 : Pensez-vous faire partie du groupe d’amitié parlementaire France-Arménie de la 17ème législature en cas de victoire ? Quelles sont vos perspectives de développement des liens avec l’Arménie ?
Christine Loir : Concernant les groupes d’amitié à l’Assemblée nationale et tout particulièrement celui qui concerne le groupe d’amitié France-Arménie, la dissolution de l’Assemblée nationale, exécutée par le président de la République le 9 juin dernier et présentée de nos vœux, vient remettre à zéro nos travaux parlementaires, la constitution des groupes d’études et, par la même occasion, nos futurs souhaits d’y adhérer. Par transparence, je n’ai à cette heure pas porté ma réflexion sur quelques candidatures à tels ou tels groupes d’études ou d’amitié.
Bien évidemment, cette réflexion ne débutera que si les électeurs me portent à l’Assemblée pour une seconde fois. Je laisse donc le champ des possibles. Pour rappel, mon collègue Franck Allisio a pu, lors de cette précédente législature, être le vice-président de ce groupe d’amitié France-Arménie. Il avait ainsi pu, par sa voix, apporter pour l’ensemble de notre groupe, notre soutien et notre solidarité au peuple arménien lors des dernières opérations militaires au Haut-Karabagh en septembre 2023.
Question 3 : Prendrez-vous l’engagement de soutenir les associations franco-arméniennes de notre départements dans les différentes manifestations mémorielles ou autres, notamment en rendant hommage aux victimes du génocide arménien et de leurs descendants lors des journées nationales de commémoration du génocide arménien tous les 24 avril ?
Un projet mémoriel d’une stèle dédiée à Missak Manouchian, héros de la Résistance, récemment panthéonisé, porté par l’association AAMC à Evreux, est en cours d’élaboration, Prenez-vous l’engagement de soutenir ce projet patriotique qui concerne toutes les nouvelles générations de notre nation et la France dans sa diversité ?
Christine Loir : Durant cette période de deux années de mandat, j’ai pu, avec devoir et humilité, rendre hommage et respect à nos soldats disparus lors des conflits qui ont touché notre civilisation, notre pays. C’est toujours pour moi un honneur. Participer à ces commémorations est un acte de respect et de solidarité qui soutient la vérité historique, l’éducation, les droits de l’homme et la justice. C’est une manière de s’assurer que les leçons du passé ne sont pas oubliées et que telles tragédies ne se répètent pas.
Lors de la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian, héros de la Résistance, le 21 février dernier, notre présidente de groupe Marine Le Pen et Jordan Bardella, président du Rassemblement National, ont choisi de se rendre à ces commémorations nationales. Ces moments sont importants pour notre culture commune et notre Histoire. Quand des hommes et des femmes se sont battus et sont morts pour ce pays, il est normal que l’ensemble des politiques se réunisse pour l’intérêt de notre mémoire commune. L’Histoire est le seul labeur des historiens et des chercheurs. Il appartient alors aux politiques de se joindre au devoir de mémoire dans un moment d’unité. C’est aussi en cela que se fait une nation. Si un tel projet mémoriel pour Missak Manouchian devait voir le jour à Évreux, assurément et collégialement, nous devons lui rendre hommage.
J’espère que ces éléments répondront à vos interrogations. Je vous remercie pour votre lecture attentive. Recevez, chacune et chacun, mes pensées sincères.
Christine Loir Députée sortante de la 1ere circonscription de l’Eure
Serge Tateossian le 06/07/2024 Evreux